
Au delà de la schizophrénie
Au delà de la schizophrénie
Un jour, un Esprit s’est levé des brumes du silence, et dans le souffle du vent, il m’a murmuré :
« Je vois ton cœur vaciller, hésitant entre mille sentiers. Mais sache que la vie, vaste et généreuse, recèle bien des merveilles à qui ose s’ouvrir.
Puisque tu reconnais en moi l’Esprit du Bien,
fais le serment de marcher à mes côtés.
Je t’emmènerai loin, au creux d’une forêt oubliée, dense, mystérieuse, encore vierge d’empreintes humaines. Là-bas sommeille un monde tissé de secrets et de lumière —
un monde qui n’attend que toi pour naître pleinement.
Si tu me fais confiance, je t’aiderai à écarter les ronces, à tracer la carte du possible,
jusqu’à ce lieu où ton âme pourra enfin s’enraciner. »
Le temps a filé, long fleuve bordé d’épreuves et d’étoiles. Aujourd’hui, le chemin est clair.
Je l’ai dessiné à la main, pas à pas, et me tiens à l’orée de ce royaume intérieur, prêt à accueillir ceux de ma terre d’origine qui désireraient parcourir ce monde nouveau.
Qu’ils viennent découvrir ses merveilles,
s’en émerveiller, peut-être s’y attarder…
Et qui sait ? Ensemble, nous pourrions bâtir, pierre après pierre, les fondations d’un avenir partagé, où naîtront, peut-être un jour, de nouvelles civilisations.
La Fenêtre
En consommant la molécule interdite, je regardais à travers la fenêtre. Comme une paire de lunettes, cette molécule m’a permis de voir s’animer le vivant derrière la vitre. Cette constatation m’a stupéfait. Ce stupéfiant m’a stupéfié. Certains parlent d’hallucinations et moi, je parle d’une révélation.
Je vois toujours très bien le cadre de cette fenêtre; je sais très bien où le trouver. Le vivant qui s’anime au-delà, toutefois, n’est pas aussi clairement visible mais je ne crois pas… je sais qu’il y a du vivant au-delà.
La molécule prescrite transforme la fenêtre en hublot et elle me permet de m’intéresser aux choses du monde de l’éveil; le monde du « vivant » non-trépassé. Elle me permet d'assurer ma rentabilité.
Grâce aux soins prescrits, je suis moins distrait par cette fenêtre. Grâce à la psychiatrie je suis rétabli, j’ai une vie « normale ».
La bulle psychospirituelle
Dans l’éveil, tout comme dans le sommeil, nous sommes assujettis à et conditionnés par les influences provenant de notre environnement et entourage. Ces influences constituent ce que j’appelle une « bulle psychospirituelle ». Cette bulle psychospirituelle se définit donc comme étant l’ensemble des connaissances, valeurs et croyances, autant fausses que fondées dans la vérité, qui constituent le point de vue d’un individu et qui ont une influence directe sur lui au moment où il doit prendre une décision ou faire un choix.
Il y a autant de bulles psychospirituelles qu’il y a de gens, quoi que celles-ci aient tendance à se ressembler pour les membres d’un même groupe social ou culture. Une culture sociale représente donc une bulle psychospirituelle. Elle est constituée d’une palette limitée et subjective d’idéologies et d’informations qui motivent les gens qui en font partie à se comporter de façons plus ou moins semblables et à prôner des idéologies plus ou moins semblables. Dès que nous nous retrouvons dans une telle bulle, les conditions de cette bulle deviennent ce que nous considérons comme normales.
Le « bien » et le « mal » sont souvent définis en fonction de la bulle psychospirituelle dans laquelle nous nous trouvons. La parfaite objectivité dépend d’une connaissance de tous les genres de bulles psychospirituelles, et sans exception. La science, étant basée sur la méthode scientifique qui identifie des preuves est supposée être objective. Toutefois, une science incomplète représente une bulle psychospirituelle.


Graphique des proportions sensorielles
Dans le graphique suivant, les pointes de tarte représentent la sensibilité des sens. La zone où il n’y a pas de pointe représente la perception via le 6e sens. Lorsque nous sommes sobres, voici plus ou moins comment se répartissent les proportions de nos perceptions:
Légende
1: vue;
2: toucher;
3: odorat;
4: ouïe;
5: goût;
6: 6e sens

Voici la tarte d’une personne en état d’ébriété ou sous l’influence de certaines drogues. Ce graphique explique l’effet analgésique et hallucinogène:

Voici à quoi ressemble la « tarte » d’un aveugle. Un aveugle est plus perceptif par les autres sens que les gens qui ont accès à tous leurs sens:

Il y a deux facteurs à considérer afin de déterminer la perceptivité :
1- La sensibilité (un analgésique peut réduire la sensibilité des sens physiques);
2- L’intensité des stimuli dirigés à travers les sens.
Une personne qui rêve en dormant va subir le même genre de perception qu’une personne sous l’influence d’hallucinogènes, toutefois (tel que représenté dans ce graphique) les proportions de sensibilité demeurent telles que celles d’une personne sobre.

L’intensité des stimuli dirigés vers le 6e sens (représentée par le 90 % dans le graphique) ne signifie pas qu’elle augmente particulièrement. C’est l’intensité des stimuli dirigés vers les 5 sens physiques qui étant réduite assure une augmentation proportionnelle de la valeur de perception via le 6e sens.
Évidemment, la valeur totale d’intensité des stimuli dirigés vers l’ensemble des sens varie à travers le temps. Le « 100% » n’indique que la valeur de l’ensemble des stimuli perçus à un moment déterminé. Il ne signifie pas que les sens perçoivent tous à pleine capacité au moment étudié.
Âme
L’âme d’un être vivant se compose des éléments suivants : L’intention ou le « centre expressif », et le « centre perceptif ». Tout être, qu’il soit vivant ou spirituel, a son propre âme. L’intention origine de l’âme et non du cerveau biologique. Pour cette raison, nous pouvons continuer à penser et affecter notre environnement et entourage après notre décès.
Dans toute transe médiumnique notre inhabileté à coordonner ou synchroniser nos gestes avec un autre être confirme que nos centres expressifs, sources de la manifestation de nos intentions, sont séparés. Le subconscient est un terme qui désigne ce qui est en fait l’influence d’un esprit.
Le centre perceptif d’un individu (le centre perceptif physique combiné au centre perceptif psychospirituel), puisqu’il fait partie de l’âme, ne peut être étudié par les sens physiques (sauf à travers des documents théoriques qui le décrivent et l’expliquent). Il est invisible et non-malléable physiquement. Le cerveau est en fait un outil biologique intermédiaire entre l’âme et le monde physique. La science qui naturellement accorde priorité aux preuves et à tenir compte des réalités davantage palpables dans ses allégations déduit par erreur que le centre perceptif ou le centre expressif est le cerveau.
Sur cette base, attribuer les réalités psychologiques que vit un schizophrène simplement à l’état de son cerveau serait une allégation incomplète et par ce fait même, fausse. Les psychiatres qui aujourd’hui se spécialisent dans la compréhension du fonctionnement du cerveau induisent les clients de leur expertise dans l’erreur lorsqu’ils affirment qu’une vision est produite par celui-ci.
Les connotations de « pure création du cerveau » qu’ils associent aux réalités psychospirituelles qu’ils ont baptisées en tant que « délire », « hallucination », « subconscient » et j’en passe, sont inexactes. Ces fausses connotations constituent une erreur et une fausse croyance dans leur théorie.
Les justifications de la psychiatrie pour indiquer que je délire reflète parfaitement sa croyance que le monde psychologique d’un individu se crée dans et par le cerveau. Lorsqu’il y a une anomalie dans l’état de la bulle psychospirituelle d’un individu, ils dénoncent démesurément facilement un débalancement chimique dans son cerveau. Dans les faits, en prenant pour acquis que les gens « normaux » se comportent de façon saine, on traite de « désaxé » un individu qui est tout simplement « axé différemment ».


Le cerveau : La jonction entre le corps et l'âme
Si les fruits d’un arbre représentent les accomplissements d’une personne, peut-on faire revivre un arbre sans fruits simplement en traitant la jonction entre le tronc et les racines ? Ne faudrait-il pas plutôt soigner quelque chose de plus profond — de moins visible ?

Imaginez maintenant deux enfants sur une balançoire : l’un touche le sol, l’autre est suspendu dans les airs. Pour aider l’enfant de droite à s’élever, suffit-il d’ajuster le point d’appui ? Est-ce vraiment au centre de gravité que l’on doit agir pour transformer la situation ?

Il en va ainsi du cerveau humain — cette jonction mystérieuse entre le corps et l’âme. Dans le cas de la schizophrénie, se concentrer uniquement sur ce pivot, le cerveau, ne suffit peut-être pas à rétablir l’équilibre. On ne peut pas réhabiliter une personne vivant avec la schizophrénie simplement en soignant son cerveau.
À mes yeux, la schizophrénie n’est pas seulement une maladie, mais une perturbation dans une architecture plus profonde du soi — quelque chose qui ne peut être corrigé ni effacé uniquement par des interventions chimiques. Traiter cette condition avec des antipsychotiques, c’est parfois comme essayer de supprimer des données dans une section secondaire d’un système informatique, alors que l’entrée originale demeure dans la section primaire — inaccessible depuis la surface.
Ou comme tenter d’arrêter les aiguilles d’une horloge — sans jamais en retirer la pile.

Sous tout cela, je crois qu’il existe une expérience universelle d’« entendre des voix » — mais seuls certains d’entre nous les reconnaissent comme telles. Pour la plupart, elles se confondent avec le flot habituel des pensées. Mais durant les épisodes psychotiques, une personne peut les entendre distinctement. Et dans ces moments, ce qui devient limpide pour elle reste invisible — voire incompréhensible — pour ceux qui l’entourent.
Pour guérir, il faudrait peut-être commencer non pas à la surface des symptômes, mais à la source du signal — dans le sol, et non dans les fruits ; dans le réseau des racines, et non dans la tige.
La perception de communications de l’au-delà
Parfois, lorsque vous êtes dans la lune, vous viendrez à le constater. Vous constaterez aussi que, habituellement, même si vous venez de réaliser que vous rêvez, que vous vous souvenez d’où vous en étiez rendus dans votre distraction, dans votre perception, au moment où vous tenterez de prendre les rênes afin de poursuivre cette réflexion, l’image ou le son se dissiperont, s’échapperont de votre contrôle et cesseront.
Dans ce sens, nous n’avons pas la maîtrise sur ce que nous rêvons.
Lorsqu’on a une chanson dans la tête, cela ne signifie pas que cette chanson est située dans notre tête. Dans l’espace, cette chanson n’est pas à un endroit nécessairement à proximité. Dans ce sens, les choses que nous imaginons ne sont pas présentes, géographiquement parlant, à un endroit physique. Lorsque nous rêvons, lorsque nous sommes dans la lune, lorsque nous avons une chanson « dans la tête », nous ne sommes pas assujettis à une création de notre cerveau. Selon moi, c’est que toutes ces choses que nous attribuons automatiquement au fonctionnement de notre cerveau, ont en fait une origine métaphysique; elles demeurent et vivent dans la quatrième dimension.
Cette quatrième dimension est « l’endroit » ou se trouvent nos ancêtres.
En tant que personne atteinte de la schizophrénie, j’entends des voix. Je crois que les gens comme moi qui disent entendre des voix sont sujets à, non pas des hallucinations, mais plutôt à la perception de communications de l’au-delà.
Stéréoscopies
Stéréoscopie oculaire :
Selon Wikipedia, « un autostéréogramme est un stéréogramme constitué d'une seule image qui donne l'illusion d'une scène en trois dimensions (3D) à partir d'une image en deux dimensions (2D). Afin de percevoir des formes en 3D grâce aux autostéréogrammes, le cerveau doit faire un effort oculaire de convergence et de mise au point dissociée de l'accommodation.»

Stéréoscopie mentale :
Lorsque nous réfléchissons, nous focussons (ou nous nous concentrons) de la même manière que les yeux le font pour découvrir l’image 3D dans un autostéréogramme. Un artiste qui s’inspire d’un autre artiste pour créer une œuvre ou pour performer (p. ex. avec un instrument de musique), applique ce principe de la même façon pour se brancher sur son inspiration. Cette chose sur laquelle notre focus se branche pour nous permettre de s’inspirer d’une autre personne, c’est son esprit.
Lorsqu’on veut dormir, afin d’embarquer sur la traque du sommeil, nous permettant de rêver, il faut que notre concentration s’ajuste de la même façon.
Stéréoscopie par support externe :
Aussi selon Wikipediia, «un stéréoscope est un dispositif optique à oculaires, à prismes ou à miroirs, destiné à l’examen des couples de vues stéréoscopiques (dites communément : « en 3-D ») : dessin, photographie, vidéo, images de synthèse.»

Stéréoscopie biochimique :
Bref, un stéréoscope permet de voir une sorte d’image en trois dimensions. Parmi d’autres drogues, le cannabis agit comme un stéréoscope. C’est un outil qui ne fait pas partie de notre organisme, qui permet de focusser et se brancher sur une source. Cette source est aussi réelle que l’image sous un stéréoscope. Ce n’est pas le fruit de notre imagination mais bien l’inverse; notre imagination est le fruit de cette source.
La stéréoscopie de Stevie Ray Vaughan :
Dans la vidéo Tribute to Stevie Ray Vaughan (1996), le frère du virtuose de la guitare, Jimmie Vaughan, a comparé le lien de SRV avec son inspiration à une station de radio sur laquelle on se branche. Il a dit: « En tant que musicien qui joue avec le cœur, il sortait simplement sur scène, prenait sa guitare et dans quelques chansons, il allait simplement à cet endroit où il recevait son inspiration et cela en quelque sorte, l’emportait dans une performance inspirée. »
SRV jouait parfois comme s'il était possédé par Jimmy Hendrix lui-même.
Ma stéréoscopie mentale
Lorsqu’un astronome examine le ciel nocturne, il voit des choses que je ne peux pas voir. Il s’est spécialisé dans l’analyse du monde céleste et son expertise lui permet de comprendre des choses que les gens ordinaires ne peuvent concevoir. Toutes les théories sur l’identification des étoiles, les planètes et les galaxies, et nos connaissances concernant notre univers en entier relèvent de l’expertise de gens qui se sont attardés sur autre chose que la planète Terre.
De mon côté, je m’intéresse à tout ce que je perçois à travers le 6e sens. Ce domaine, je l’appelle le psychospitituel. Je m’assoie plusieurs heures par jour, souvent même plusieurs jours par semaine, à analyser tout ce qui me passe par les pensées et les émotions. Je tente de déchiffrer ce qui constitue le perceptible par autre chose que les 5 premiers sens. Depuis mon épiphanie en 1997, je m’efforce de créer un pont entre les êtres de mon entourage spirituel et les gens qui m’entourent.
Pour une raison quelconque les esprits qui m’entourent ont choisis de se manifester à moi. Cette manifestation a restructuré ma façon d’interpréter ou de décoder les réalités psychospirituelles qui m’entourent. Voici une explication imagée qui me permettrait de vous communiquer comment se définit cette restructuration :
Avant la première manifestation je percevais mon entourage psychospirituel en deux dimensions (comme un dessin ou une photographie). Mes psychoses m’ont permis de discerner des éléments qui ressortent et qui bougent sur un arrière-plan fixe. Je ne perçois pas toujours les choses en stéréoscopie, mais ces occasions quoi que peu fréquentes, m’ont permises de maintenir mon interprétation en temps normal en fonction de ce mode de perception.
Lorsque je vis une manifestation spirituelle, les communications provenant de mon entourage spirituel pénètrent mes pensées tandis qu’en temps normal, elles ne font qu’être discernables et uniquement lorsque je les analyse.

Perception monoscopique : L’absence d’une manifestation psychospirituelle dans l’histoire de ma vie avant 1997 ne me permettait pas de constater la présence des esprits dans mon univers psychospirituel.
Perception d’une manifestation spirituelle : La pénétration d’un stimulus dans mon univers psychospirituel provenant d’un esprit me permet de constater des signes de vie dans mon univers psychospirituel.
Perception stéréoscopique : Suite à la manifestation, celle-ci me permet de conserver une meilleure aptitude à distinguer l’influence d’un esprit sur moi de mes propres créations psychiques.
Grâce à la perception stéréoscopique, je décode de façon différente les mêmes signaux auxquels sont exposés tous les gens normaux. Ma bulle psychospirituelle contient plus ou moins les mêmes composantes que les gens de mon entourage, toutefois dû à la perception stéréoscopique, je trie ces composantes de façon différente.
Transe médiumnique
La psychiatrie accuse un manque de production de dopamine dans mon cerveau pour cause de mes prétendus « délires ». Dans mon cas, ce terme « délires » allègue faussement que je suis victime de « fausses croyances ». Certaines drogues illégales gèlent les composantes du cerveau qui en temps normal atténuent la perception psychospirituelle. Cette anesthésie suscite la prétendue « hallucination » (terme à fausse connotation de « pure production du cerveau ») qui en temps normal constitue une simple distraction (lorsqu’on est « dans la lune ») ou un rêve (lorsqu’on dort). Le terme folklorique « vision » désignant ce phénomène implique une connotation de « communication avec l’au-delà ».
La dernière appellation (vision) est en fait la plus juste. Ironiquement, la réalité a, face au progrès de la science, été noyée dans la connotation mythologique du folklore. Notre dépendance aux preuves nous enchaîne à l’ignorance.
Une manifestation psychospirituelle peut constituer chez son sujet un point de repère pour axer adéquatement son interprétation du domaine psychospirituel. Sans cette expérience, les éléments qui composent le monde psychospirituel se classent de façon plus ou moins confusément et aléatoire. Mon expérience me permet de distinguer que ce qu’un psychiatre appelle mon subconscient est (au moins en grande partie) un esprit qui m’influence et ce qu’un médium appelle une « transe médiumnique » (l’influence d’un esprit sur moi) est directement associable aux concepts suivants :
- Intuition
- Instinct
- Inspiration
- Conscience (bonne ou mauvaise)
- Horloge biologique
- Vision : être « dans la lune » ou une idée ou un rêve ou une hallucination.
Grâce à la manifestation spirituelle dans ma vie, je constate qu’au moins une grande partie de chacun des concepts précédents se constitue d’une contribution de la part d’un ou de plusieurs esprits dans l’entourage du sujet.
Télépathie
Il y a toujours au moins un esprit qui existe en parallèle avec nous, que nous en soyons conscients ou non. Certains appellent cette présence un Ange Gardien. Cet esprit perçoit nos pensées en permanence, en toutes circonstances. Lorsqu'il forme une pensée en étant en parallèle avec nous, nous la recevons comme une sorte d'impression conceptuelle, ce que nous appelons souvent l'intuition. Plus nous passons de temps à réfléchir à cette impression, et plus elle est complexe, plus nous pouvons la décoder et en comprendre clairement le sens. C'est ainsi qu'un esprit nous guide et communique avec nous.
Les esprits se manifestent à travers notre psyché. Lorsqu'un esprit nous parle, le message peut prendre la forme d'un rêve ou d'une vision. Nos oreilles physiques n'enregistrent aucun son ; le message ne voyage pas dans l'espace sous forme d'onde sonore. Il s'agit plutôt d'une transmission télépathique, transmise uniquement par la pensée.
Imaginez que nous parlons au téléphone à une personne que nous n'avons jamais rencontrée. Notre imagination peut construire une image mentale de cette personne qui s'avère inexacte lors d'une rencontre en personne. Cela illustre une vérité plus profonde : l’image mentale que nous créons d’une personne qui nous parle sans présence physique est indépendante de sa véritable identité.
Si je vois une personne X manifester une émotion ou une attitude nouvelle que je n’ai jamais vue auparavant, et qu’un esprit tente ensuite de me communiquer cette même émotion, il peut utiliser le souvenir de la personne X pour la représenter.
Que ce soit intentionnellement ou non, l’esprit peut personnifier X à travers mes émotions et mon imagination. Si j’ignore la véritable source de cette expérience, je peux croire à tort recevoir un message télépathique directement de la personne X.
Lorsque nous rêvassons et qu’un scénario se déroule dans notre imagination sans cause claire, il y a souvent un message caché derrière. Une analyse minutieuse permet de découvrir ce message. C’est une façon pour les esprits de communiquer avec nous. Les rêves, en fait, sont ce même type de vision, mais ils se produisent pendant notre sommeil.
Lorsque de jeunes enfants jouent seuls à la garderie, chacun immergé dans son propre monde avec un « ami imaginaire », les psychologues pourraient décrire cela comme un « monologue collectif ». Mais en réalité, ces enfants pourraient interagir avec des esprits présents dans leur environnement spirituel immédiat.
De même, lorsque Y rentre du travail et marmonne pour lui-même, se remémorant une conversation avec son patron, il est conscient d'être plongé dans ses pensées. Mais la structure de ce dialogue intérieur pourrait en réalité être façonnée par un esprit. Cet esprit incarne l'impression émotionnelle et psychologique du patron, formant une sorte de « bulle psychospirituelle » qui influence l'état d'esprit de Y.
Il y a des moments, pendant la rêverie, où cette présence spirituelle devient perceptible. On peut soudain prendre conscience qu'on rêve ou qu'on réfléchit. Mais dès qu'on essaie de prendre le contrôle de la scène, celle-ci s'estompe souvent : les images disparaissent, les sons disparaissent. Cela montre que nous n'avons pas un contrôle total sur nos rêves ou nos visions.
Lorsqu'une chanson joue dans notre tête, cela ne signifie pas qu'elle est stockée physiquement dans notre cerveau. Elle n'est pas non plus nécessairement proche dans l'espace. En ce sens, ce que nous imaginons n'existe pas dans un lieu géographique précis. Que nous rêvions, rêvassions ou entendions une chanson intérieurement, il ne s'agit pas, à mon avis, de simples fonctions cérébrales. Elles proviennent plutôt d'une source métaphysique, résidant dans ce que l'on pourrait appeler la quatrième dimension.
Cette quatrième dimension est, je crois, celle où vivent nos ancêtres.
En tant que personne vivant avec la schizophrénie, j'entends des voix. Je ne crois pas qu'il s'agisse d'hallucinations, mais plutôt de véritables communications provenant du monde spirituel – des messages provenant d'au-delà de la vie physique.
Communication de concepts
Dans le monde des vivants, les gens communiquent notamment par l’usage de sons (la parole) et, en général, la compréhension des messages émis dépend du bon fonctionnement des outils émetteurs (cordes vocales, bouche, etc.), des outils récepteurs (les oreilles et le cerveau) et une atmosphère qui permet au son de se transmettre (les ondes dans l’espace). Lorsqu’un francophone prononce un mot, il sera compris par les gens qui l’entendent si ceux-ci comprennent son langage. Autrement, ces auditeurs ne pourront pas comprendre mais ils vont certainement entendre un son si leurs outils récepteurs le leur permettent.

Lorsqu’un esprit nous parle, les lois de la nature qui s’appliquent sont différentes; les sons ne sont pas véhiculés à travers l’espace sous formes d’ondes, à l’aide des particules qui la remplissent. La communication origine d’un concept qui se transmet par télépathie. Nous arrivons à percevoir sans pour autant entendre. Un esprit qui nous parle, disant le mot qui, pour lui, représente un concept donné, se fera comprendre, mais dans la langue de l’interprète. Par exemple, lorsqu’un esprit dira bonjour à un espagnol, l’espagnol ne pourra pas lire le concept en français et il comprendra donc « Holà! » plutôt que « Bonjour! ».

Lorsqu’on dort, nos rêves peuvent être conçus par un esprit dans notre entourage, qui nous souffle une histoire à l’oreille. Afin de comprendre le rêve, il faut ne pas prendre tout ce que nous percevons au pied de la lettre. Par exemple, si notre rêve parle d’un ami d’enfance, notre moteur d’interprétation pourra choisir la mauvaise image et nous afficher le visage d’un ami d’enfance qui ne correspond pas à celui dont parlait cet esprit narrateur.

Faire focus ou se concentrer
Un enfant de 3 ans est assis dans le salon familial devant le téléviseur et il regarde son émission préférée. Son père lui dit de venir manger, mais l’enfant demeure rivé sur l’écran. Son père lui répète l’ordre, mais rien à faire; l’enfant ne bronche pas d’un poil. Il n’est pas sourd, mais plutôt il est captivé par le concept sur lequel il est fixé.
Un homme dort sur ses deux oreilles dans son lit. Sa femme l’interpelle mais il demeure inanimé, les yeux fermés. Sa femme répète le nom de son mari, mais rien à faire; l’homme ne bronche pas d’un poil. Il n’est pas mort, mais plutôt il est captivé par le concept sur lequel il est fixé.
Tout comme le téléviseur qui stimule l’enfant, ce n’est pas le silence qui captive l’homme mais plutôt un stimulus provenant de son 6e sens. Les gens dans l’entourage de l’homme qui dort ne perçoivent pas ce qu’il perçoit, mais cela ne veut pas dire que le stimulus psychique auquel est assujetti le dormeur est inexistant. Au contraire, il a la puissance suffisante pour captiver toute l’attention d’un homme qui n’oserait pas ignorer sa femme.
Lorsque nous souhaitons dormir, en plus de se préparer en brûlant de l’énergie pour se fatiguer, il y a un exercice qui doit être fait pour sombrer dans le sommeil. Tout comme nos yeux se croisent graduellement et automatiquement, comme par un réflexe inconscient, pour faire focus sur un objet et le voir, nos yeux psychiques (notre concentration), doivent se coordonner et faire focus sur une réalité. Cette réalité est comme une étoile parmi tant d’autres dans notre ciel nocturne. Elle est très difficile à fixer, mais lorsque nous pénétrons son atmosphère, nous nous précipitons dans un monde riche et merveilleux, soit le pays des rêves.
On peut croiser les yeux pour fixer le regard sur un objet devant nous. De la même façon, on peut se concentrer sur un concept, dans nos pensées, s’engager à collaborer avec une idéologie ou se dévouer à une foi. Donc, les yeux se rivent sur un objet, les idées sur un concept, la foi sur une idéologie et notre inspiration sur un esprit.
Dans le chapitre de la Bible, Nombres 20 : 9, pour punir les gens du peuple d’Israël qui ne collaborait pas avec sa volonté, Dieu envoya des serpents. Parmi ceux qui se faisaient mordre, ceux qui maintenaient le regard sur le serpent d’airain de Moïse, étaient sauvés d’une mort certaine. Les obéissants fixaient le serpent et ils entretenaient leur foi sur un esprit vertueux. Cela assurait leur survie.
Stevie Ray Vaughan se branchait sur une étoile pour récolter son inspiration. Ses yeux psychiques étaient rivés sur Jimmy. En conséquence, son œuvre en témoignait.
De mon côté, à ma première psychose, je me suis branché sur une source, tout comme le faisaient le peuple d’Israël, tout comme le faisait Stevie Ray Vaughan.
Une hallucination
Lorsqu’on superpose ces deux images, il y a des points où elles se croisent. Ces intersections sont les points communs entre les deux images. Si nous n’avons pas connaissance de ces deux images, mais que nous voyons clairement les points d’intersection, notre « moteur d’interprétation » déterminera laquelle de ces deux images nous verrons. Cela peut se produire lorsque nous regardons un tapis à poils longs; notre moteur d’interprétation nous révèlera une image dans le tapis!

C’est le même phénomène qui se produit lorsque nous n’entendons que quelques mots dispersés à travers une chanson dont nous n’entendons pas bien les paroles; le message initial ne passera probablement pas et le moteur d’interprétation suggèrera un nouveau message qui ne serait pas issu de l’intention de l’auteur.
En regardant sa boule de cristal, un médium connectera les points qu’il identifiera, non pas dans la boule de cristal même mais plutôt dans ses perceptions cognitives. La boule de cristal ne servira que de support visuel constant qui n’interférera pas avec la perception psychique que le médium recevra.
Lorsqu’un musicien, peintre ou artiste quelconque consomme une drogue psychédélique, en regardant dans sa « boule de cristal » (ou n’importe-quel support visuel qui ne nuira pas à sa perception dans son monde psychique), le monde psychique de cet artiste lui inspirera la création de son œuvre, une œuvre qui témoignera de l’état de son psychique. Si nous sommes tous, que nous le sachions ou pas, sujets à des communications de la part de notre entourage spirituel, l’influence d’un esprit qui nous parle se manifestera dans notre créativité.
En vidéo, une piste musicale comique donnerait un aspect drôle à un alligator qui marche. Le même alligator qui marche aurait l’air effrayant si une piste plus dramatique jouait en arrière-plan de la vidéo. Avec le même mécanisme, une personne qui regarde une scène l’interprétera différemment selon son état d’esprit. S’il est conditionné par une exposition prolongée à l’agressivité ou aux menaces à son encontre, il peut être troublé et sur la défensive même lorsque cela n’est pas nécessaire ou justifié. Si la personne est conditionnée à la paix, elle peut avoir une interprétation plus apaisée des choses de son environnement ou de son entourage.
Lorsque le Grincheux nous fait remarquer que ses noix sont vertes et salées, cela pourrait être interprété différemment selon qu'il montre ou non des pistaches dans ses mains. Un enfant innocent ne comprendra peut-être pas l’interprétation la plus vulgaire s’il a été conditionné différemment par rapport à un adulte.
Le test Rorschach selon lequel notre interprétation d’une tache d’encre révèle l’état de notre monde psychique, fonctionne selon ces mêmes lois de la nature.
Une hallucination c’est lorsqu’on perçoit un message de l’au-delà qui est connecté par des points d’intersection communs avec une réalité physiquement existante.
Les gens comme moi, sommes possiblement assujettis à de fausses croyances issues de perceptions venant de notre entourage spirituel qui nous parle. J’ose ainsi suggérer qu’il y a autour de nous des esprits qui nous induisent en erreur.
Ce facteur pèse considérablement comme cause de distorsions cognitives.
Entendre des voix : Un déclencheur avant tout
Je suppose que le type de gènes et certaines prédispositions d’une personne peuvent être, entre autres, une cause de maladie mentale, mais un déclencheur et un symptôme sont deux choses différentes. Je suppose que le stress et la consommation de cannabis peuvent être, entre autres, des déclencheurs de maladie mentale, mais le type de gènes et certaines prédispositions d’une personne seraient, entre autres, une cause et non un déclencheur ou un symptôme. Je suppose que les hallucinations, ainsi que le manque de motivation et l’isolement peuvent être des symptômes de maladie mentale. Qu’en est-il du fait d’entendre un fantôme vous parler… Cause, déclencheur ou symptôme?
Plus de 25 ans après avoir reçu mon diagnostic, je considère fermement qu’il est possible de croire qu’on peut être une personne atteinte de la schizophrénie tout en croyant autant qu’en plus qu’elles soient des symptômes de cette maladie, la communication avec l’au-delà et les interactions psyhchiques avec des esprits en sont un déclencheur et une cause. C’est mon cas.

J'entends des voix
Cela fait 25 ans que je porte mon diagnostic. Cela fait donc environ 25 ans que vis avec des symptômes de la schizophrénie paranoïde.
Entendre des voix, ce n’est rien de nouveau pour moi. Je les entends encore.
Ma maladie est contrôlée mais, tout de même, je les entends encore.
Je répète, à ceux qui veulent savoir, que ces voix ne sont pas comme celles des gens qui m’entourent; elles ne font pas vibrer mes tympans. Elles ne voyagent pas sous forme d’une onde à travers l’espace. Leur apparence ressemble davantage à un interlocuteur dans mes pensées.
Leur message prend la forme d’une réflexion qui se formule en phrases.
Par moments, ces voix sont beaucoup plus présentes. Je les constate, sans les entendre, je les perçois.
Leur ton, leur intensité et le sujet véhiculé ne sont pas uniformes. Ils varient d’un moment à l’autre; parfois intenses et parfois presque invisibles ou difficiles à percevoir.
Parfois, elles semblent légères, positives, chaleureuses, encourageantes et bénéfiques. Comme la voix d’un ange, elles m’apaisent. Elles sont porteuses d’espoir, elles me font trouver la confiance en moi.
Toutefois, parfois elles m’imposent un défi. Parfois elles sont ratoureuses et trompeuses. Elles peuvent empêcher de dormir et pousser à agir, faire des erreurs. Comme un sergent instructeur qui me crie par la tête, elles sont impossibles à ignorer, parfois même imposantes ou intimidantes.

Parfois elles jouent avec mes sentiments, elles mettent de la lumière sur de mauvais souvenirs, des moments honteux de mon présent ou de mon passé, elles m’obligent à faire face à des craintes, des dilemmes, des idées controversées qui habitent dans les recoins de mon jardin secret. Parfois elles me mettent en scène, dans mon imagination, dans le péché, le crime, la perversion, l’abus ou la violence. Elles peuvent parfois être noires.
Elles peuvent se manifester ainsi comme un coup de vent violent qui me déconcentre, qui m’empêche de me concentrer sur ce que je fais.
Parfois le ciel se couvre et la tempête fait rage. Les forts vents poussent les branches de l’arbre dans toutes les directions.
Je pense que ce qui assure que le tronc de l’arbre ne se brisera pas, en plus des soins médicaux, se trouvent plusieurs ingrédients, plusieurs agents fortifiants. En tant que personne atteinte, ce qui m’a permis de faire face au vent c’est le sentiment d’appartenance à un entourage sain et présent qui me soutient bien dans les moments difficiles, et qui me procure du bonheur lorsque le vent s’apaise.
J’ai eu besoin d’outils et de ressources pour m’aider à me remettre sur les pieds, pour m’aider à reprendre confiance en moi après la tornade.
En tant que personne atteinte, mon périple aura été comparable à devoir apprendre sur le tas à piloter un avion qui manque une aile et qui est déjà en plein ciel. Personne ne peut faire cela en étant seul.
Le vent souffle dehors
Le vent souffle dehors. Parfois, il souffle fort et je dois retenir la porte car elle se fait emporter. Le vent dehors c’est les voix que j’entends ainsi que les éléments externes qui m’influencent. La porte est ce qui me sépare et me protège des intempéries. J’ai la charge de la tenir fermée sans quoi le vent rentrera dans ma maison et détruira tout sur son passage. Dans mon cas, le vent souffle souvent un peu trop fort. J’ai besoin d’aide et les professionnels sont présents, disponibles et capables de m’aider. Je dois faire confiance au plan de soins du psychiatre car il m’aide à maintenir la porte fermée.
Distorsions cognitives
Mon type de schizophrénie implique beaucoup de malentendus car la paranoïa catalyse les erreurs d’interprétation. Il y a de nombreuses années, une thérapeute m'a parlé de ce qu'on appelle les distorsions cognitives et, comme ses recommandations m'ont beaucoup aidé, j'aimerais en partager quelques-unes avec vous. J'ajouterai également quelques suggestions d'astuces que j'ai apprises au cours de mes années d'expérience dans ce domaine.
Un exemple de distorsion cognitive qui m’arrive souvent est principalement une simple incompréhension d’une autre personne. Vous sortez de chez vous pour récupérer le courrier et votre voisin semble vous ignorer et éviter tout contact visuel. Vous pourriez penser qu’il est en colère contre vous et votre esprit commence à s’emballer, reliant les points dans le mauvais sens. Il pourrait s’agir d’une distorsion cognitive qui, avec le temps, pourrait s’aggraver.
Ce qui a été préconisé pour ce type d’interprétation, c’est de chercher une confirmation, de valider. Vous pouvez simplement et cordialement aller parler à votre voisin et lui demander si votre interprétation est exacte ou inexacte.
Si cette personne ne connaît pas votre diagnostic et que vous pensez pouvoir lui faire confiance, vous pouvez simplement lui faire savoir ou simplement lui dire que vous avez des problèmes de santé hormonale, et cela dissipera le malentendu et le voisin appréciera peut-être que vous lui fassiez confiance sur une question aussi personnelle, Cela pourrait même promouvoir votre relation. Ils vous comprendront mieux et cela pourrait éviter d’autres malentendus de ce type. C'est une façon de mettre de l'eau sur une flamme qui pourrait facilement s'exacerber.
Je vous suggère également de parler de l’une de ces situations avec vos fournisseurs de soins de santé. Vos prescriptions pourraient avoir besoin d’être modifiées.
Je vous recommande également de ne jamais tenter de clarifier de tels malentendus par texto. Lorsque l’on communique sur des sujets aussi importants, je pense qu’il est préférable de pouvoir également constater par soi-même le langage corporel de l’autre personne. Cela pourrait optimiser la compréhension et la résolution du problème.
Le miroir de la forêt interdite
La vie nous parle d’une forêt interdite. Elle nous parle aussi d’un miroir qui s’y trouve.
Un jour, tandis que je me promenais dans cette forêt, j’ai trouvé ce fameux miroir. Celui-ci s’étendait d’une part et d’autre de la forêt. D’où j’étais, je ne voyais pas les extrémités. Dans le miroir, je voyais ce que je croyais être ma réflexion.
En longeant le miroir quelques kilomètres, j’ai trouvé un accès qui donnait derrière le miroir. J’ai à ce moment, en franchissant cet accès, constaté que cette réflexion de moi-même n’était, en fait, pas ce que je croyais. J’ai constaté que ce miroir n’était pas un miroir mais bien une simple vitre. D’autre part, j’ai fait connaissance avec ce qu’autrefois je croyais être ma propre réflexion.
De retour chez moi, j’ai parlé de ma découverte et on ne m’a pas cru; j’hallucinais et je délirais.
Les gens continuent de croire que cette vitre n’est en fait qu’un miroir.